Les États-Unis sont littérairement intéressants. En matière de polar, entre autre. Leur mentalité suprématiste est capable d’accoucher de thrillers lisses et atroces à la gloire de la Nation, comme de romans noirs contestataires dégueulant le patriotisme par tous les trous pour montrer qu’entre les morceaux du dernier repas de famille réactionnaire se trouve une bile acide qui ne pardonne rien. C’est sans doute pour ça qu’on les aime. Qu’on les aime un peu trop, par moments. Finalement, la France et son goût du déni général est aussi un terrain fertile pour ce genre de choses...
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