La famille, quel poids. Attention, je n’ai pas dit « plaie », et nous pouvons tous avoir la chance d’aimer notre famille. Je parle de poids social, de chape énorme dans la construction de notre personnalité, de toutes ces angoisses et tous ces petits malaises que l’on se traîne pour toujours et qui remontent à une époque si précoce de notre existence qu’elle en donnerait une gaule monstrueuse à Freud. La famille c’est sacré, c’est tabou et c’est souvent un beau bordel, particulièrement dans le polar. Dans le lot de figures torturées, on trouvera le fils absorbé dans l’ombre du père, l’absence de figure maternelle ou paternelle, le viol de tonton ou le frère disparu, que sais-je...
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