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Il y a quelques semaines, pour la critique des Salauds devront payer, j’ai parlé du potentiel énorme du roman régional pour la matière qu’il peut apporter au polar. J’avais surtout appuyé sur le policier, j’entends par là le roman d’enquête, dont l’intrigue était centrée autour des flics, tentant d’éclaircir le mystère d’un meurtre dans un village qu’ils ne connaissent pas ou peu. Que se passe-t-il alors, quand une sale histoire, ayant pour décor un bled encore plus reculé qu’une ancienne ville subissant la désindustrialisation – un village paumé, trou du cul de la Nièvre – est vécue par ses habitants eux-mêmes ?...
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Nouveau Jean d’O., nouveau Lévy, nouveau Musso… Je pense qu’au fil du temps, ce qui me chiffonne de plus en plus à mesure que les têtes d’affiches gavent leurs lectorats de daube commerciale annuelle, ce n’est pas tant qu’ils le fassent – tout le monde a le droit de vouloir payer sa villa ou sa coke quand il l’entend – ni même qu’un million de gens s’entêtent sans piger que c’est mauvais. En fait, ce qui me chagrine, c’est que la grosse majorité de leurs lecteurs ne lit plus que ça et finit par devenir un groupe de zombies assoiffés du prochain, sans aucune attirance pour ce qu’il y a tout autour. Merde, où est l’aventure là-dedans ? Où est la surprise ?... Lire la suite Les États-Unis sont littérairement intéressants. En matière de polar, entre autre. Leur mentalité suprématiste est capable d’accoucher de thrillers lisses et atroces à la gloire de la Nation, comme de romans noirs contestataires dégueulant le patriotisme par tous les trous pour montrer qu’entre les morceaux du dernier repas de famille réactionnaire se trouve une bile acide qui ne pardonne rien. C’est sans doute pour ça qu’on les aime. Qu’on les aime un peu trop, par moments. Finalement, la France et son goût du déni général est aussi un terrain fertile pour ce genre de choses... Lire la suite Nous y sommes. Après une année aussi pourrie que celle qui vient de s'écouler, 2016 prend presque des airs de délivrance. Tellement même qu'on en viendrait à jouer au jeu des résolutions, comme une faveur concédée à une grande amie qui vient de nous sauver les miches. Alors, quoi de nouveau pour Mon Cul ? Moins d'emballement, moins de confiance aveugle envers quelques éditeurs ou auteurs ? Ouais, faisons ça. Un peu de sobriété et d'objectivité ne feront pas de mal... Lire la suite La ville en feu. Les colonnes de fumée s’élevant inexorablement, sans aucune considération pour le monde en action autour d’elles. Elles semblent ridiculement campées sur leurs positions, œuvrant lentement, en comparaison avec le tempo donné par le chaos humain autour d’elles. Des bris, des cris, des pétarades, des sirènes. Partout, des affrontements entre militants anonymes et milice institutionnalisée. Cette scène d’émeutes est un classique indémodable du polar, dans la littérature comme au cinéma... Lire la suite Ah, les mômes. On en chie pour en avoir, on en chie pour les élever, on en chie pour les habiller, les nourrir, les occuper, les satisfaire, les préparer pour la vie, pour les jeter dans ce bourbier avec le maximum de compétences utiles pour y survivre en Rambo-costume-cravate du XXIe siècle. Alors forcément, quand on se tue à la tâche pour rien et qu'on se les fait enlever bêtement, il y a de quoi voir son monde s'écrouler. Ah oui, parce qu'on les aime, du coup. Soudainement, plus rien n'a de sens et la vie est une pute édentée qui prend 20 balles sur l'A11... Lire la suite Si on envisage la vie comme une immense étendue de merde dans laquelle on est projeté dès le début et qu’il faut traverser sans trop se faire éclabousser et sans avoir recours à de quelconques accessoires, on arrive assez rapidement à distinguer plusieurs catégories de personnes. La plus courante est celle qui va se mettre à nager calmement en se disant que de toute façon, on en prendra bien dans la tronche un jour, et que le plus important est de garder la tête bien haute en prenant sa respiration. Elle peut être rapprochée de celle qui ne voit pas trop à quoi ça rime et qui se contente de faire la planche, sans but... Lire la suite Au cas où cela aurait échappé aux moins perspicaces d'entre vous, terrés dans leurs grottes d'où ils ne peuvent pas assister aux pitreries de nos politiciens et aux bons mots de Nadine Morano – quelle chance, en revanche – les élections régionales approchent. Alors si vous aussi, vous voulez exercer vos droits fondamentaux en allant voter pour empêcher que des crétins extrémistes ne gèrent votre région, la seule raison motivant les quelques français qui daigneront bouger leur cul, essayez quand même de bien choisir... Lire la suite Aujourd’hui, apprenons à nous méfier des biographies d’auteurs et à reconnaître les indicateurs d’un bon livre ou d’une merde sans nom. Un exemple évident pour commencer. « C'est dès son plus jeune âge que la Japonaise Marie Kondo se passionne pour les intérieurs ordonnés et les espaces bien rangés. Elle se met alors à pratiquer un rangement assidu dans sa chambre, puis dans les autres pièces de la maison familiale. » Bouse. Évident, je l’ai dit... Lire la suite Il faut que je vous dise. Au sortir de la lecture de Millénium 4, le supposé quatrième tome ce qui reste en fait une trilogie, une déception de plus m’aurait probablement plongé dans une dépression ou une totale remise en cause de mon goût pour la lecture. Au moins. Il devenait alors nécessaire d’embrayer sur une valeur sûre, par pur instinct de conservation. Entre ça et me trépaner pour me rincer le cerveau à l’eau de javel, j’ai préféré jeter mon dévolu sur un abandonné de ma pile à lire pour la rentrée... Lire la suite |
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Janvier 2017
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