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Il y a des jours où on ferait mieux de rester couchés. C’est une phrase typique d’une bonne grosse flemme, ou d’une résignation minable, c’est sûr, mais il n’empêche qu’il y a des jours où c’est toujours mieux de se cacher au pieu. Et attention, je ne parle pas de petites matinées de grosse gueule de bois, sans aucun souvenir de pourquoi l’inconnu ronflant à côté de vous est maquillé en Divine, ni même d’une journée un peu chiante où votre patron a décidé d’inventer le concept des règles douloureuses masculines pour trouver toutes les raisons du monde au fait que, décidément, vous faites un vrai boulot de merde, ce mois-ci, Patrick. Ça, ça s’appelle de simples aléas. Oui, et même si l’inconnu dans votre lit a une haleine étrange...
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Bordel. S’enfiler la Rentrée Littéraire, quelle tannée. Oui, une putain de tannée. Comprenez-bien : pour les libraires comme pour les autres métiers de prescription, il est vital que la lecture reste un plaisir. On n’ouvre pas un livre par obligation, au risque que la lecture devienne progressivement une punition. Ou du travail, si vous préférez. Car ensuite viennent la panne, le manque d’envie, la culpabilité et tout ça. La lecture n’est pas censée être un crève-cul. Et pourtant, chaque année, les libraires partent pour leur rare session de vacances avec une valise remplie de livres choisis sur des critères ridiculement aléatoires... Lire la suite Pour cette dernière avant les vacances, je voulais vous offrir quelque chose de spécial. Quelque chose qui soit à la fois malin, drôle, badass, décalé, puissant, ayant trait au noir, toutes les raisons pour lesquelles Et mon cul c’est du polar existe. Un genre d’au revoir dans les formes pour vous laisser vous reposer, me reposer moi aussi et surtout passer l’été à m’enfiler la plus grosse quantité de cette putain sacro-sainte de Rentrée Littéraire. Mon dévouement est total et fait ma joie, bordel. Bref, je cherchais quelque chose à la hauteur de cette dernière de la saison, quand je suis tombé sur l’esprit de ce blog incarné en un album... Lire la suite C’est drôle, j’ai l’impression de n’avoir lu que des BD sur des histoires alternatives de super-héros, cette année. À la Watchmen, vous voyez ? Du genre faites pour déconstruire minutieusement le mythe du surhomme, ou l’éclater violemment à coups de pied-de-biche, c’est selon. Enfin, je n’ai pas lu que ça, bien sûr. Disons-le autrement. Cette année, j’ai l’impression de n’avoir été vraiment marqué que par des BD traitant différemment de super-héros. Il faut dire que le moment était propice. On entend partout les critiques de cinéma et d’autres arts dire qu’on assiste à la fin du mythe du super-héros. Depuis Kick-Ass jusqu’à la belle bouse qu’est Batman V Superman, en passant par Deadpool et Civil War dernièrement... Lire la suite Je voudrais un bouquin léger, drôle, facile à lire, intelligent mais pas compliqué, fin mais pas peigne-cul, pour aller à la plage avec ma grand-mère souffrante. Chaque homme possède son Némésis, chaque personne sur Terre appréhende un évènement ou une chose comme l’avènement d’une bombe H dans leur bonne humeur du moment. Superman pète la forme à force de sauver des bombasses permanentées, il a la patate et pouf, La Kryptonite se pointe quand ça faut pas. On a tous quelque chose que l’on redoute car nous connaissons exactement ce qui va se passer ensuite. On craint ça. Pour les politiques, l’ouverture d’un placard. Pour les marins, les tempêtes. Pour les libraires, c’est l’affreux conseil du « bouquin léger »... Lire la suite Quel plaisir, de temps à autre, de tomber sur un roman tellement étonnant et particulier qu’on aura beau chercher, on ne se souviendra pas avoir lu quelque chose de semblable. C’est généralement dans ces moments qu’on retrouve le sentiment d’être totalement largué, celui qu’on expérimentait quand on découvrait un nouveau genre de roman, ou un nouvel auteur. Bref, une sensation des débuts que l’on perd à force de lire et de lire et de toujours lire la même chose ou, du moins, c’est l’impression qu’on finit par avoir. Blasé. Ennuyé par ces auteurs qui ont gagné le même scénario dans leur Kinder Surprise et qui l’étirent jusqu’à la trame, que ce soit bien fait ou non... Lire la suite Le monde est plein de choses bizarres. C’est sans doute pour ça qu’on dit qu’il est si bien fait. On y trouve de tout, des chèvres qui grimpent dans des arbres, du fromage en tube, même une œuvre d’art vivante et un record du plus grand nombre d’escargots sur le visage. On trouve de tout, et c’est tant mieux. En un sens, certaines personnes à l’origine de bizarreries sont inspirantes, des modèles de tolérance pour tout un chacun. Des gens qui nous rappellent que notre société s’est crée sur un mélange inouï de différences et de talents, de handicaps, parfois... Lire la suite Faillir être flingué, 3h10 pour Yuma, Incident à Twenty-Mile, Les Frères Sisters… Le roman noir, ce n’est pas que de l’imperméable, du semi-automatique et de la barre à mine. C’est aussi de l’Ouest lointain. Et quand on lit ou regarde des chefs-d’œuvre du western, l’envie prend souvent de considérer que ce genre serait un sous-ensemble du Noir à la sauce « bottes à éperons ». C’est vrai quoi, les figures torturées et l’alcool frelaté qui délie les gorges pour déclencher les bagarres de maisons closes, il n’y a qu’à changer d’époque pour se croire dans un Chandler. Bref, le western, c’est cool et il n’y a aucune raison de se priver... Lire la suite En trente ans, il s’en passe, des choses. Pour certains plus que d’autres, on dirait. Ou peut-être est-ce simplement le fait de les avoir perdus de vue suffisamment longtemps pour tout oublier d’eux. Trente ans, c’est le nombre d’années qui s’est écoulé depuis la dernière aventure du Club des Cinq. On se souvient tous de François, Claude, Mick, Annie et Dagobert, de leur candeur, de leurs aventures improbables à chaque vacances d’été en Bretagne. Seulement voilà, les temps ont changé... Lire la suite Qui doute encore du formidable potentiel romanesque de la Louisiane ? Ça pourrait être une vraie question, mais j’espère sincèrement qu’elle est rhétorique. Avant d’être une simple région sur une carte, la Louisiane est surtout une esthétique, un mode de vie, un climat, une faune, un exotisme incongru quand on conçoit deux minutes qu’elle est un petit reste de notre vieille France. C’est juste le fruit d’un mélange étrange entre culture française, créole et américaine, une ratatouille au bacon qui semble si familière et si lointaine à la fois, à l’image de ce français parfois incompréhensible de notre côté de l’Atlantique... Lire la suite |
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Janvier 2017
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