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Ah, les trésors exhumés. Ça a un goût particulier, lorsqu’un texte oublié depuis près d’un demi-siècle se retrouve en librairie. Ça a un goût de… comment dire ? C’est le décalage temporel qui fait ça, qu’il soit ancré ou non dans une époque, il y a toujours quelque chose pour le trahir, et il apparaîtra soit puissamment sage et visionnaire, soit méchamment has-been. Mais la deuxième catégorie n’est jamais vraiment choisie pour être publiée tant d’années après. Aucun intérêt. La première donc ? Mais que ferait, pendant tout ce temps, un texte à la fois intelligent et de bonne qualité dans un des tiroirs de l’histoire éditoriale ?..
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Il y a quelques semaines, pour la critique des Salauds devront payer, j’ai parlé du potentiel énorme du roman régional pour la matière qu’il peut apporter au polar. J’avais surtout appuyé sur le policier, j’entends par là le roman d’enquête, dont l’intrigue était centrée autour des flics, tentant d’éclaircir le mystère d’un meurtre dans un village qu’ils ne connaissent pas ou peu. Que se passe-t-il alors, quand une sale histoire, ayant pour décor un bled encore plus reculé qu’une ancienne ville subissant la désindustrialisation – un village paumé, trou du cul de la Nièvre – est vécue par ses habitants eux-mêmes ?... Lire la suite Pour l’article de cette semaine, j’ai décidé d’écumer mes étagères à la recherche de ce qui pouvait être un chef-d’œuvre à la fois culte et totalement méconnu. Oui, une envie, d’un coup. Lire des nouveautés palpitantes qui commencent à profiter d’une bonne campagne de presse et de bouche à oreille, c’est bien, on est toujours content de voir qu’un livre très bien se vend très bien. Mais sur le long terme, ils sont rares les ouvrages à ne pas tomber dans l’oubli en moins d’un an... Lire la suite Nouveau Jean d’O., nouveau Lévy, nouveau Musso… Je pense qu’au fil du temps, ce qui me chiffonne de plus en plus à mesure que les têtes d’affiches gavent leurs lectorats de daube commerciale annuelle, ce n’est pas tant qu’ils le fassent – tout le monde a le droit de vouloir payer sa villa ou sa coke quand il l’entend – ni même qu’un million de gens s’entêtent sans piger que c’est mauvais. En fait, ce qui me chagrine, c’est que la grosse majorité de leurs lecteurs ne lit plus que ça et finit par devenir un groupe de zombies assoiffés du prochain, sans aucune attirance pour ce qu’il y a tout autour. Merde, où est l’aventure là-dedans ? Où est la surprise ?... Lire la suite Aujourd’hui, chers amis, j’ai l’impression d’avoir fait une connerie. Laissez-moi résumer la situation. Connaissez-vous Mirobole ? Vous avez tout intérêt à répondre oui, ou vous précipiter sur le catalogue de cette merveilleuse maison d’édition bordelaise spécialisée en polar et fantastique. Une maison qui je garde dans mes chouchous numéros 1 – bien que je n’aie pas encore parlé d’elle sur ce blog – pour la qualité de ses textes et sa vive intelligence de ne publier que sporadiquement pour privilégier cette qualité à la quantité... Lire la suite Revenons un peu à nos fondamentaux. La semaine dernière, j'avais parlé de ce qui se terrait dans l'Histoire des États-Unis, l'énorme seau de merde qui entache assez souvent la bannière étoilée. Parmi tout ça, ce qui revient le plus fréquemment du fait de son côté bien trop actuel, on trouve la haine raciale. La bonne grosse haine. Celle qui fait qu'aujourd'hui encore, une partie des caucasiens considèrent que les descendants des pauvres types arrachés à leurs familles pour faire du blé aux pays du Nord sont des sous-hommes, des genres d'animaux primitifs... Lire la suite Les États-Unis sont littérairement intéressants. En matière de polar, entre autre. Leur mentalité suprématiste est capable d’accoucher de thrillers lisses et atroces à la gloire de la Nation, comme de romans noirs contestataires dégueulant le patriotisme par tous les trous pour montrer qu’entre les morceaux du dernier repas de famille réactionnaire se trouve une bile acide qui ne pardonne rien. C’est sans doute pour ça qu’on les aime. Qu’on les aime un peu trop, par moments. Finalement, la France et son goût du déni général est aussi un terrain fertile pour ce genre de choses... Lire la suite Il y a des tas de petits moments frustrants dans la vie, tout le monde le sait. Ce n’est jamais très agréable de se taper une scène au cinéma où le héros se retrouve bloqué comme un naze derrière une porte juste parce qu’il ne sait pas courir assez vite. Pas agréable non plus de se préparer minutieusement à un départ en vacances pour s’apercevoir une fois dans l’avion qu’on a oublié son chargeur de portable. Lire un livre et passer de la page 67 à la page 136 en comprenant qu’il manque quelques cahiers. Oui, bien sûr, tout ça est un peu fâcheux... Lire la suite De la douceur dans un monde de brutes. Des inondations de lolcats jusqu’aux jeux de reflets superbement naïfs de « 2016 » se changeant en « Joie » dans le miroir, l’expression est resservie partout en ce moment, spécialement depuis que des trous du cul se sont pris de passion pour le ball-trap humain en France ou à l’étranger. Mais la douceur dans le monde de brutes doit-elle s’exprimer par un vain réconfort mielleux, de qualité discutable... Lire la suite Nous y sommes. Après une année aussi pourrie que celle qui vient de s'écouler, 2016 prend presque des airs de délivrance. Tellement même qu'on en viendrait à jouer au jeu des résolutions, comme une faveur concédée à une grande amie qui vient de nous sauver les miches. Alors, quoi de nouveau pour Mon Cul ? Moins d'emballement, moins de confiance aveugle envers quelques éditeurs ou auteurs ? Ouais, faisons ça. Un peu de sobriété et d'objectivité ne feront pas de mal... Lire la suite |
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Janvier 2017
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