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La semaine dernière, on parlait de Noël avec un pantin sous le sapin, témoin d’une époque révolue où le simple fait de bouffer des oranges rendait, à ce qu’on dit, plus heureux que de recevoir le dernier iPad de nos jours. Ou du moins, aussi heureux qu’un puceau à qui l’on offre une poupée gonflable à ses 18 ans et qui fera d’abord semblant d’être gêné et d’insulter gentiment ses lourdauds de potes avant de la planquer soigneusement dans le point le plus haut de sa chambre et de la chérir en rêvant qu’elle devienne une vraie petite amie...
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Merde, quand même. Le polar a son Quatuor de Los Angeles, la fantasy a ses Annales du disque-monde, la littérature a sa Recherche du temps perdu (beurk, quand même). Mais qui possède Le rêve du démiurge ? La littérature ? La science-fiction ? La littérature fantastique, à la limite ? C’est quand même plus compliqué que ça... Lire la suite La ville en feu. Les colonnes de fumée s’élevant inexorablement, sans aucune considération pour le monde en action autour d’elles. Elles semblent ridiculement campées sur leurs positions, œuvrant lentement, en comparaison avec le tempo donné par le chaos humain autour d’elles. Des bris, des cris, des pétarades, des sirènes. Partout, des affrontements entre militants anonymes et milice institutionnalisée. Cette scène d’émeutes est un classique indémodable du polar, dans la littérature comme au cinéma... Lire la suite Réfugions-nous dans le passé. Partons quelques instants pour les années 1950 à la rencontre d’Alfred Hayes, auteur méconnu que l’on ne retient aujourd’hui que pour ses talents de scénariste sur Païsa de Rossellini ou encore Teresa de Zinnemann. Et encore. Il a beau avoir eu deux oscars et travaillé sur bon nombre de films cultes, parfois sans même être crédité au générique, à la question « Qui est Alfred Hayes ? », le sondage donnerait une majorité de « mais si, c’est… ce type-là, un Anglais qui a fait du catch et qui commentait des matchs il y a 20 ans. Il est toujours en vie, au fait ? »... Lire la suite On a beau dire, on a beau déblatérer tous les arguments qu’on veut pour justifier que le livre numérique, c’est de la merde et que les « gens intelligents » vont bientôt s’en lasser, il y a quand même une réflexion que je me fais assez fréquemment. Si on lit des livres pour lire du texte, autant faire semblant de s’être intéressé aux polycopiés dégueulasses qu’on nous a servis en cours de littérature. Mais l’expérience de lecture, l’immersion, qu’est-ce qu’on en fait ? L’argument ultime pour convaincre les sceptiques, je pense que c’est le premier tome de Northlanders qui l’incarne... Lire la suite Ah, les mômes. On en chie pour en avoir, on en chie pour les élever, on en chie pour les habiller, les nourrir, les occuper, les satisfaire, les préparer pour la vie, pour les jeter dans ce bourbier avec le maximum de compétences utiles pour y survivre en Rambo-costume-cravate du XXIe siècle. Alors forcément, quand on se tue à la tâche pour rien et qu'on se les fait enlever bêtement, il y a de quoi voir son monde s'écrouler. Ah oui, parce qu'on les aime, du coup. Soudainement, plus rien n'a de sens et la vie est une pute édentée qui prend 20 balles sur l'A11... Lire la suite Il y a des figures, comme ça. Des monuments du patrimoine national et historique qui méritent les égards qu’on leur offre. Napoléon a fait l’objet de presque 71 000 livres, Claude François et Michel Audiard continuent d’être des champions de la biographie auxquels s’attaquent des spécialistes de renom, il y a des écrivains, des humoristes. Et plus la bravoure, le talent, l’imagination, bref, l’œuvre de cette célébrité est importante, plus les travaux sont sérieux. En tant que personnage incontournable du paysage français, Bernard Tapie a eu le droit à une BD de 80 pages chez Jungle. Comme je le disais, on a les égards qu’on mérite... Lire la suite Si on envisage la vie comme une immense étendue de merde dans laquelle on est projeté dès le début et qu’il faut traverser sans trop se faire éclabousser et sans avoir recours à de quelconques accessoires, on arrive assez rapidement à distinguer plusieurs catégories de personnes. La plus courante est celle qui va se mettre à nager calmement en se disant que de toute façon, on en prendra bien dans la tronche un jour, et que le plus important est de garder la tête bien haute en prenant sa respiration. Elle peut être rapprochée de celle qui ne voit pas trop à quoi ça rime et qui se contente de faire la planche, sans but... Lire la suite Au cas où cela aurait échappé aux moins perspicaces d'entre vous, terrés dans leurs grottes d'où ils ne peuvent pas assister aux pitreries de nos politiciens et aux bons mots de Nadine Morano – quelle chance, en revanche – les élections régionales approchent. Alors si vous aussi, vous voulez exercer vos droits fondamentaux en allant voter pour empêcher que des crétins extrémistes ne gèrent votre région, la seule raison motivant les quelques français qui daigneront bouger leur cul, essayez quand même de bien choisir... Lire la suite « Je ne boirai plus jamais une goutte ! ». Cette promesse qu’on s’est tous faite un lendemain de beuverie, alors que le monde n’a pas arrêté de se foutre de nous toute la nuit, allant et venant là où il veut mais jamais sous notre corps, nous offrant le faible espoir que laisser la lumière allumée ou respirer par la bouche nous aidera à stopper cette pauvre connasse de planète alors qu’il n’y a plus d’ambiance de soirée pour apprécier son spectacle hallucinogène... Lire la suite |
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Janvier 2017
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