Ça n’aura pas échappé à certains d’entre vous, Mon Cul n’est jamais rentré de sa pause, annoncée lors de la dernière critique. Pue-ce ? Tout est une question de point de vue, je dirais. Pour ceux qui sont accros au conseil littéraire abusant du mot « bite » comme François Busnel surexploite les mots « intense » et « atypique », oui, cela pue. J’ai un peu pris goût à ce silence, sinon j’arrêterais de tergiverser pour parler des récentes parutions à m’avoir procuré une érection positivement jalousable. Bref. Ce n’est pas pour autant que c’est une mauvaise nouvelle.
Ce blog est né d’un ennui notable, d’un manque de partage avec les lecteurs de goût que la crudité n’effraie pas, pour peu qu’une beigne s’abatte sur leur visage ébahi. L’échange manquait et, en tant que libraire, la satisfaction de vendre autre chose que du Lévy et Jean d’O. Quand soudain, il y a peu. Un nouveau cadre de travail, de nouveau l’envie et la clientèle curieuse avec eux. Voir partir L’Apocalypse des homards ou bien Rose profond sans jamais avoir à ouvrir la bouche. Une surprise quotidienne qui tempère les humeurs et fait planer comme un ado au milieu d’une forêt de culs en slims. Le genre de trip dont on ne redescend pas de sitôt.
Ce nouveau cadre de travail, c’est un projet pour lequel il a fallu longuement travailler et trépigner. À côté, lancer à l’aveugle et au pif une critique de livre dans les méandres d’internet semblait de plus en plus futile, bien que les nombreux messages de soutien que j’ai reçu fussent fabuleux. Puis le temps a commencé à manquer, et manquer, toujours plus à mesure que le boulot devenait plus exigeant et excitant encore. Sans parler du fait qu’il s’éloigne un peu du polar, pour embrasser plus de Science Fiction et de BD. Traîner les pieds et se battre afin de dégager du temps d’écriture, pour finalement ne publier que des avis sur des albums et des romans de SF, pour un blog qui était censé principalement parler de polar, à quoi bon ? Alors que le « vrai monde » offrait plus d’adrénaline et de spontanéité ? Aujourd’hui, je dis « gaule » et « cul » de vive voix, et j’échange en direct avec les formidables curieux qui font encore l‘effort de venir en librairie et de lire autre chose que de la platitude calibrée élevée en batterie.
Alors toi, dans le fond, qui appréciait de me lire, n’aie pas peur. Découvrir un chef-d’œuvre me donne encore aujourd’hui l’envie de le partager avec toi, tout autant qu’avec le reste du monde. De nouvelles critiques sur Mon Cul, il y en aura et, si ça se trouve, plus souvent que je ne le pense. Elles seront simplement plus espacées, pas soumises à une contrainte de régularité que je ne peux plus tenir. C’est aussi bête que ça, et si j’en fais tout un foin c’est simplement par pure franchise. Tu peux même te réjouir à l’avance de découvrir des critiques plus travaillées et moins torchées dans le but de tenir les délais. Et si c’était plutôt ça que tu cherchais, eh bien il te reste toujours les nombreux suppléments littéraires de n’importe quels journaux disponibles en kiosque.
Tant que j’ai l’occasion de m’adresser à vous en direct, permettez-moi de vous dire une chose. Du fond du cul, merci.
Ce blog est né d’un ennui notable, d’un manque de partage avec les lecteurs de goût que la crudité n’effraie pas, pour peu qu’une beigne s’abatte sur leur visage ébahi. L’échange manquait et, en tant que libraire, la satisfaction de vendre autre chose que du Lévy et Jean d’O. Quand soudain, il y a peu. Un nouveau cadre de travail, de nouveau l’envie et la clientèle curieuse avec eux. Voir partir L’Apocalypse des homards ou bien Rose profond sans jamais avoir à ouvrir la bouche. Une surprise quotidienne qui tempère les humeurs et fait planer comme un ado au milieu d’une forêt de culs en slims. Le genre de trip dont on ne redescend pas de sitôt.
Ce nouveau cadre de travail, c’est un projet pour lequel il a fallu longuement travailler et trépigner. À côté, lancer à l’aveugle et au pif une critique de livre dans les méandres d’internet semblait de plus en plus futile, bien que les nombreux messages de soutien que j’ai reçu fussent fabuleux. Puis le temps a commencé à manquer, et manquer, toujours plus à mesure que le boulot devenait plus exigeant et excitant encore. Sans parler du fait qu’il s’éloigne un peu du polar, pour embrasser plus de Science Fiction et de BD. Traîner les pieds et se battre afin de dégager du temps d’écriture, pour finalement ne publier que des avis sur des albums et des romans de SF, pour un blog qui était censé principalement parler de polar, à quoi bon ? Alors que le « vrai monde » offrait plus d’adrénaline et de spontanéité ? Aujourd’hui, je dis « gaule » et « cul » de vive voix, et j’échange en direct avec les formidables curieux qui font encore l‘effort de venir en librairie et de lire autre chose que de la platitude calibrée élevée en batterie.
Alors toi, dans le fond, qui appréciait de me lire, n’aie pas peur. Découvrir un chef-d’œuvre me donne encore aujourd’hui l’envie de le partager avec toi, tout autant qu’avec le reste du monde. De nouvelles critiques sur Mon Cul, il y en aura et, si ça se trouve, plus souvent que je ne le pense. Elles seront simplement plus espacées, pas soumises à une contrainte de régularité que je ne peux plus tenir. C’est aussi bête que ça, et si j’en fais tout un foin c’est simplement par pure franchise. Tu peux même te réjouir à l’avance de découvrir des critiques plus travaillées et moins torchées dans le but de tenir les délais. Et si c’était plutôt ça que tu cherchais, eh bien il te reste toujours les nombreux suppléments littéraires de n’importe quels journaux disponibles en kiosque.
Tant que j’ai l’occasion de m’adresser à vous en direct, permettez-moi de vous dire une chose. Du fond du cul, merci.